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Combien coûte un graphiste freelance ?

Combien coûte un graphiste freelance ?

De nombreuses entreprises font appel à des graphistes freelances pour la création de leur identité visuelle et de leurs supports de communication. Vous souhaitez faire appel à un professionnel pour votre nouveau logo, ou pour concevoir le design de votre carte de visite ? Nous vous expliquons comment les graphistes indépendants fixent leurs tarifs.

Quels sont les prix des graphistes indépendants  ?

L’expérience du graphiste a une incidence sur le prix de sa prestation. En moyenne, les graphistes juniors fixent un tarif journalier à partir de 250/300 euros la journée. Les plus expérimentés facturent la journée à partir de 400 euros et plus. Certains proposent aussi un tarif horaire à leur clientèle.

Pour fixer son tarif journalier, le freelance a besoin de quantifier le temps dont il a besoin pour travailler sur un projet. Il doit prendre en compte un certain nombre d’étapes comme les recherches, les essais, la création, les divers échanges, le brief, la finalisation et répondre aux demandes de modifications. Il doit également considérer le temps de préparation des fichiers, une tâche qui peut durer quelques heures.

Calculer le tarif journalier d’un graphiste

Pour calculer son tarif journalier, le graphiste additionne le coût du fonctionnement de son entreprise avec le salaire mensuel qu’il souhaite se verser. Puis le résultat obtenu est divisé par le nombre de jours qu’il travaille dans le mois.

La complexité du projet joue également sur le prix du graphiste. Un projet où on lui demande de tout créer de A à Z est forcément plus long et de ce fait plus coûteux qu’un projet où il doit exécuter son travail en fonction d’une charte préétablie par le client.

La zone géographique peut avoir un impact sur le tarif journalier des indépendants. Un graphiste qui est situé dans une région ou le coût de la vie est élevé, peut facturer plus cher. Par exemple, on note des différences entre les prix pratiqués en île de France et en province.

Connaître les charges d’un autoentrepreneur

Une partie du chiffre d’affaires généré par le graphiste freelance sert à payer différentes charges qui varient en fonction du statut juridique qu’il a choisi. C’est seulement une fois que toutes les charges sont soustraites de son CA que l’indépendant peut se verser un salaire.

Prenons l’exemple d’un micro-entrepreneur en activité libéral non réglementée avec le code APE 7410Z (Activités spécialisées en design). Voici les cotisations sociales et fiscales qu’il doit soustraire de son chiffre d’affaires :

– URSSAF : 22 % du CA
– impôts : 2,2 % du CA
– contribution à la formation professionnelle (CFP) : 0,10 % du CA
– cotisation foncière des entreprises (CFE) : entre 200 € et 2 269 €

Au-delà des frais de fonctionnement de l’entreprise, le graphiste indépendant doit prévoir des frais de gestion, de matériel et des logiciels pour travailler dans de bonnes conditions :

– logiciels de PAO (Adobe Creative Clouds)
– location d’un local, d’un bureau ou d’un espace de coworking
– électricité
– forfaits téléphoniques et Internet
– achat de matériel (ordinateur, tablette graphique, imprimante…)
– mutuelle et prévoyance santé
– frais bancaires
– assurances
– frais de déplacement pour se rendre à des rendez-vous
– avance de trésorerie

Et le temps non facturable ?

Un freelance ne bénéficie pas d’avantages salariaux comme les congés payés, ou de certaines indemnités. Pour faire face à des périodes creuses, à des dépenses imprévues, ou pour prendre des congés, il doit impérativement prévoir une avance de trésorerie.

Le temps passé à gérer des tâches administratives et comptables n’apporte pas de rémunération au graphiste. Il peut aussi avoir besoin de prospecter, de gérer sa communication sur les réseaux sociaux et de mettre à jour son blog ou son portfolio. Créer un site internet professionnel engendre des coûts supplémentaires avec l’achat d’un nom de domaine et des frais d’hébergement par exemple.

Que comprend le tarif d’une prestation ?

Les divers échanges entre le graphiste et son client font partie de la prestation et sont nécessaires pour mener à bien le projet. Cette communication peut s’effectuer sous forme de rendez-vous physiques, de visioconférences, de mails ou d’appels téléphoniques. Il est important de le stipuler dans le devis et de convenir d’une facturation en cas de phases de modifications supplémentaires.

Une cession de droit peut être à prévoir dans le cadre de la création d’un logo par exemple. Elle protège aussi bien le client que le graphiste et pose un cadre légal quant à son utilisation.

Il faut également prendre en compte le travail de recherches, l’analyse concurrentielle, le brief, préparer les fichiers, la conception, la création. Le graphiste aura peut-être besoin d’acheter des visuels comme des photos ou des images vectorielles. Il en est de même pour l’achat de certaines typographies si cela est nécessaire.

Une prestation de qualité

Choisissez un bon graphiste dont le travail sur-mesure va vous permettre de propulser votre entreprise avec une bonne image, de vous démarquer de la concurrence et de marquer les esprits. Cela a un prix, mais le travail du graphiste ne se cantonne pas à sélectionner des couleurs, détourer, ou à tracer des lignes et des courbes avec son logiciel. Au-delà de l’exécution, il y a tout un processus créatif et un travail de recherche pour mener à bien votre projet. En tant que professionnel, il vous apporte ses compétences et son expertise pour créer une identité qui reflète les valeurs de votre entreprise.

Conclusion

C’est en fonction des charges de son entreprise, ainsi que de la valeur de son travail (expérience dans le graphisme, réputation, spécialisation) que l’indépendant va déterminer son tarif journalier. Mais pour donner un prix final à son client, il devra prendre en compte certaines variables comme le type de projet demandé et sa complexité (flyer, webdesign, création d’une charte graphique, logo…), ainsi que la durée de réalisation de celui-ci.
– contribution à la formation professionnelle (CFP) : 0,10 % du CA
– cotisation foncière des entreprises (CFE) : entre 200 € et 2 269 €

Au-delà des frais de fonctionnement de l’entreprise, le graphiste indépendant doit prévoir des frais de gestion, de matériel et des logiciels pour travailler dans de bonnes conditions :

– logiciels de PAO (Adobe Creative Clouds)
– location d’un local, d’un bureau ou d’un espace de coworking
– électricité
– forfaits téléphoniques et Internet
– achat de matériel (ordinateur, tablette graphique, imprimante…)
– mutuelle et prévoyance santé
– frais bancaires
– assurances
– frais de déplacement pour se rendre à des rendez-vous
– avance de trésorerie

Et le temps non facturable ?

Un freelance ne bénéficie pas d’avantages salariaux comme les congés payés, ou de certaines indemnités. Pour faire face à des périodes creuses, à des dépenses imprévues, ou pour prendre des congés, il doit impérativement prévoir une avance de trésorerie.

Le temps passé à gérer des tâches administratives et comptables n’apporte pas de rémunération au graphiste. Il peut aussi avoir besoin de prospecter, de gérer sa communication sur les réseaux sociaux et de mettre à jour son blog ou son portfolio. Créer un site internet professionnel engendre des coûts supplémentaires avec l’achat d’un nom de domaine et des frais d’hébergement par exemple.

Que comprend le tarif d’une prestation ?

Les divers échanges entre le graphiste et son client font partie de la prestation et sont nécessaires pour mener à bien le projet. Cette communication peut s’effectuer sous forme de rendez-vous physiques, de visioconférences, de mails ou d’appels téléphoniques. Il est important de le stipuler dans le devis et de convenir d’une facturation en cas de phases de modifications supplémentaires.

Une cession de droit peut être à prévoir dans le cadre de la création d’un logo par exemple. Elle protège aussi bien le client que le graphiste et pose un cadre légal quant à son utilisation.

Il faut également prendre en compte le travail de recherches, l’analyse concurrentielle, le brief, préparer les fichiers, la conception, la création. Le graphiste aura peut-être besoin d’acheter des visuels comme des photos ou des images vectorielles. Il en est de même pour l’achat de certaines typographies si cela est nécessaire.

Une prestation de qualité

Choisissez un bon graphiste dont le travail sur-mesure va vous permettre de propulser votre entreprise avec une bonne image, de vous démarquer de la concurrence et de marquer les esprits. Cela a un prix, mais le travail du graphiste ne se cantonne pas à sélectionner des couleurs, détourer, ou à tracer des lignes et des courbes avec son logiciel. Au-delà de l’exécution, il y a tout un processus créatif et un travail de recherche pour mener à bien votre projet. En tant que professionnel, il vous apporte ses compétences et son expertise pour créer une identité qui reflète les valeurs de votre entreprise.

Conclusion

C’est en fonction des charges de son entreprise, ainsi que de la valeur de son travail (expérience dans le graphisme, réputation, spécialisation) que l’indépendant va déterminer son tarif journalier. Mais pour donner un prix final à son client, il devra prendre en compte certaines variables comme le type de projet demandé et sa complexité (flyer, webdesign, création d’une charte graphique, logo…), ainsi que la durée de réalisation de celui-ci.

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Justine Therme, graphiste freelance et directrice artistique Lyonnaise. Un projet ? Discutons et donnons vie à votre communication.

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